
Le 8 juillet a poursuivi l’élan amorcé les jours précédents : un théâtre qui interroge sans imposer, qui politise sans dogmatiser. Les scènes avignonnaises continuent de faire vibrer les spectateurs, entre fulgurances poétiques et tensions sociales. Voici ce que la presse et le public en retiennent.
Les spectacles qui font sensation
Les Veilleurs – mise en scène de Christiane Jatahy (In)
- Une méditation scénique sur la résistance intime.
- Divise : certains saluent sa finesse, d’autres regrettent un rythme trop contemplatif.
- Le Monde : « Un théâtre de l’insomnie politique. »
- Libération : « Quand le rêve devient acte. »
La Langue des cendres – de Gurshad Shaheman (In)
- Témoignages d’exil, portés par une polyphonie bouleversante.
- Télérama : « Une œuvre chorale, incandescente. »
- La Croix : « Le théâtre comme refuge et comme cri. »
Terra Nullius – de Bashar Murkus (In)
- Un théâtre de l’effacement, entre géopolitique et abstraction.
- France Culture : « Une expérience sensorielle, déroutante mais nécessaire. »
- Certains spectateurs évoquent une mise en scène “austère mais puissante”.
Écorchés vifs – Cie Les Brèches (Off)
- Théâtre physique, viscéral, dans une ancienne chapelle.
- Le Figaro : « Une claque. Brut, sans détour. »
- France Inter : « Le corps comme cri. »
Le Dernier Mot – Cie Lisières (Off)
- Solo nocturne sur la langue et l’oubli.
- Les Inrocks : « Une performance tendue comme un fil. »
- Public conquis : “On sort vidé, mais vivant.”
Les critiques les plus piquantes
- Télérama : « Le théâtre d’Avignon 2025 est hanté par les absents : ceux qu’on oublie, ceux qu’on tait. »
- Le Monde : « L’engagement est là, mais il se glisse dans les interstices. »
- Le Figaro : « Le In se cherche, le Off ose. Et parfois, c’est l’inverse. »
- France Inter : « Une édition qui préfère le tremblement au tonnerre. »
En perspective : la vision d’Antonio
Le 8 juillet m’a laissé une impression tenace : celle d’un théâtre qui ne cherche plus à imposer des vérités, mais à ouvrir des brèches. Ce ne sont pas les slogans qui marquent, mais les silences, les regards, les gestes suspendus. Le politique, ici, se glisse dans l’intime, dans l’invisible. Et c’est peut-être là que le théâtre retrouve sa puissance : quand il ne nous dit pas quoi penser, mais nous oblige à ressentir autrement.
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