
Citation fondatrice : “Nous combattrons pour une véritable sécurité sociale, tendant à garantir à tous les citoyens des moyens d’existence.” — Programme du CNR, 1944.
Aux origines : l’après-guerre et une ambition folle
- En 1945, dans un pays à reconstruire, le Conseil National de la Résistance imagine un système de solidarité universelle.
- L’idée ? Protéger tous les citoyens des aléas de la vie : maladie, vieillesse, accidents, maternité…
- Le modèle s’inspire de Bismarck (Allemagne) mais y ajoute une dimension universaliste à la française : une protection pour tous, quel que soit le statut.
Un socle commun, plusieurs branches
Dès sa création, la Sécurité sociale s’organise autour de 4 grandes missions :
- Maladie : prise en charge des soins médicaux
- Vieillesse : retraite par répartition
- Famille : prestations pour enfants, congés parentaux
- Accidents du travail / maladies pro : indemnisation spécifique
Elle repose sur un principe : la solidarité. Les actifs financent les inactifs, les bien-portants les malades, les riches contribuent plus que les pauvres.
Une exception française ?
- Peu de pays ont un modèle aussi généreux et centralisé.
- En France, c’est l’État qui garantit l’accès universel aux droits sociaux, contrairement à d’autres modèles plus décentralisés ou assurantiels (comme aux États-Unis).
Un héritage… mais aussi un défi
Ce système a hissé la France parmi les pays les plus protecteurs. Mais il repose sur des fondements (emploi stable, croissance démographique) qui sont aujourd’hui en 2025 bousculés. Il est donc essentiel de comprendre ce socle pour penser son avenir.
A suivre…
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