
L’Insee prévoit une croissance du PIB limitée à 0,6 % cette année, contre 1,1 % en 2024. Ce chiffre est inférieur aux prévisions gouvernementales (0,7 %) et reflète un essoufflement des moteurs traditionnels de l’économie.
Consommation des ménages en recul
Malgré une inflation modérée (autour de 1 %), la consommation des ménages ne progresse que de 0,7 %, freinée par :
- une épargne toujours élevée (18,2 % en moyenne),
- une hausse de l’impôt sur le revenu,
- une indexation limitée des prestations sociales.
Investissements en repli
Les investissements des entreprises et des ménages continuent de baisser :
- -0,8 % pour les entreprises,
- -0,6 % pour les ménages,
- -0,6 % pour les administrations publiques.
Commerce extérieur défavorable
Le commerce extérieur, qui soutenait la croissance en 2023-2024, devient un frein en 2025. Les exportations stagnent tandis que les importations repartent à la hausse, notamment à cause des aléas climatiques et des tensions commerciales internationales3.
Emploi en difficulté
Plus de 120 000 emplois salariés ont été détruits en six mois, et le taux de chômage devrait atteindre 7,7 % d’ici fin 2025. La baisse des aides à l’apprentissage explique en grande partie cette tendance.
Un climat d’incertitude
Les tensions géopolitiques (Iran, Israël, États-Unis), les politiques budgétaires restrictives et la reprise hésitante en Allemagne pèsent sur la confiance des investisseurs et des ménages.
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