
Le 12 novembre 2013, le média Lemonde.fr attirait mon attention sur un article intitulé – Ecoles d’ingénieurs : un appétit pour la Chine qui ne faiblit pas – il montre l’implication de la France dans le circuit de formation en Chine et en particulier pour la formation d’ingénieurs.
Plusieurs écoles d’ingénieurs de l’Hexagone ont monté des programmes en Chine
C’est le cas de l’Ecole nationale de l’aviation civile (ENAC), qui a créé, en 2007, l’Institut sino-européen d’ingénierie (SIAE) à l’université aéronautique de Tianjin, près de Pékin. Le SIAE diplôme une centaine d’élèves par promotion. « Nous avons en Chine un potentiel de croissance très important », estime Marc Houalla, directeur de l’ENAC, qui envisage de former aussi des contrôleurs de la navigation et des pilotes.
Quatre écoles du consortium ParisTech (Polytechnique, les Mines, l’Ensta et Telecom ParisTech) ont aussi ouvert, en avril 2012, un institut d’une centaine d’élèves à l’université JiaoTong de Shanghaï. Le cursus comprend un premier cycle en deux ans de type « prépas », un second, généraliste, et deux années de spécialisation.
Plus récemment, c’est l’Ecole nationale d’ingénieurs de Metz (ENIM) qui s’est lancée à Wuhan et à Nanjing. D’autres écoles françaises sont présentes en Chine, mais avec des formules différentes.
Ainsi les universités de technologie (UT) de Compiègne, Belfort-Montbéliard et Troyes, qui offrent des formations en génie informatique, mécanique ou biologique avec l’université de Shanghaï. L’Utseus (Université technologique sino-européenne de Shanghaï) propose un programme de trois ans dont les meilleurs étudiants préparent, en France, un double diplôme d’ingénieur français et de bachelor chinois. L’INP de Toulouse, enfin, a ouvert en 2012 un Institut d’ingénierie sino-européen, avec l’université de technologie de Tianjin, qui formera 120 ingénieurs par an.
Autant de collaborations qui confirment l’intérêt des Chinois pour la formation d’ingénieurs « à la française ».