Crise politique et sociale au Royaume Uni

L’appauvrissement, du bas de la classe moyenne, qui voit la « fosse de la pauvreté » s’approcher, en particulier à cause du poids de l’énergie dans le budget des ménages, va devenir rapidement insupportable.

Des salaires trop bas et une inflation qui dépasse les 10 %

A vouloir jouer avec le feu ont fini par embraser tout un espace. A vouloir maintenir les salaires si bas au Royaume Uni, alors que l’inflation dépasse les 10 %, c’est alimenter une crise sociale aux effets dévastateurs alors que les politiques perdent pied.

La grève des cheminots pourrait être l’étincelle provoquant un incendie politique et social dont les britanniques se seraient bien passés.

Boris Johnson, tel un enfant pris la main dans le sac à bonbons, ne cesse de « bouder », alors qu’il est responsable de ses propres malheurs. Il ne cesse de partir en vacances, laissant le baril de poudre syndical  grandir chaque jour un peu plus.

Le nouveau Premier ministre, début septembre, trouvera une situation fortement dégradée, et n’aura que peu de temps pour trouver les bonnes solutions.

L’appauvrissement, du bas de la classe moyenne, qui voit la « fosse de la pauvreté » s’approcher, en particulier à cause du poids de l’énergie dans le budget des ménages, va devenir rapidement insupportable.

Les allemands viennent de baisser à 7% le taux de la TVA sur le gaz essayant de dégonfler l’explosion sociale générale qui est en marche. Les députés et sénateurs français ont tenté de limiter la casse en votant un paquet de mesures trop confus pour être compris.

La colère sociale gronde dans toute l’Europe et les politiques ne pourront pas toujours se réfugier derrière le Covid-19 ou la guerre en Ukraine.

La possible arrivée au pouvoir en Italie de Georgia Meloni, à cause du manque de crédibilité des politiques actuels, nous fera rentrer dans un nouveau cycle historique dont nous ne mesurons pas tous les dangers à ce jour.

Au moment où nos valeurs occidentales chancellent, pilonnées de toutes parts, il est urgentissime que les politiques de tous bords prennent conscience que certaines populations européennes se sentant abandonnées pourraient crier comme jadis «  du pain ou du plomb ».