ONU biodiversité  : les limites de la surexploitation des espèces sauvages

Le rapport de l’IPBES, groupe international d’experts sur la biodiversité, montre que la surexploitation d’espèces sauvages (animaux, algues, champignons, plantes, arbres) constitue aussi un danger pour des milliards d’êtres humains.

De nombreuses espèces sauvages menacées

Les conclusions de ce rapport sont le produit du travail de 85 experts des sciences naturelles et sociales, et détenteurs de connaissances autochtones et locales, ainsi que de 200 auteurs contributeurs, s’appuyant sur plus de 6 200 sources.

Le rapport établit des propositions pour un rapport plus durable avec les espèces sauvages (plantes, animaux, champignons, algues). Il invite à redéfinir les concepts de « développement », de « qualité de vie », afin de mieux prendre en compte la nature dans sa globalité.

Une utilisation massive qui pose toutefois la question de la préservation des ressources. Car de nombreuses espèces sont menacées : 12% des espèces d’arbres et 1 341 espèces de mammifères sauvages. Le milieu maritime en subit aussi les conséquences. Ainsi, 34% des stocks de poissons sauvages marins sont surexploités alors que 90 millions de tonnes de poissons sauvages ont été pêchées chaque année au cours des dernières décennies.

C’est un article de La Nouvelle République du 9 juillet 2022 qui a attiré notre attention.

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