Mozambique : Attaques dans la province de Cabo Delgado

La France encourage les pays de la région et les partenaires de ce pays à se mobiliser aux côtés du Mozambique.

Plusieurs morts dans la population civile

L’ambassade de France au Mozambique communique sur les attaques dans la province de Cabo Delgado par les « Al-Shabaab. » 

La France suit avec une très grande préoccupation la situation dans la province de Cabo Delgado au Mozambique. Elle condamne avec la plus grande fermeté les attaques terroristes perpétrées depuis plusieurs jours, qui ont fait plusieurs morts dans la population civile.

Elle présente ses condoléances aux familles des victimes et se tient aux côtés du Mozambique dans la lutte contre le terrorisme.

Elle encourage les pays de la région et les partenaires de ce pays à se mobiliser aux côtés du Mozambique.

L’ONU mobilisée pour aider les personnes fuyant les violences à Palma

Depuis le 24 mars, la ville de Palma située près d’un important gisement de gaz est attaquée par des combattants surnommés « Al-Chabab » et revendiquant leur affiliation à l’organisation terroriste Etat islamique.

« Des affrontements sporadiques sont encore signalés à Palma ce matin », a déclaré mardi, Jens Laerke, le porte-parole du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) à Genève.

Selon OCHA, plus de 110.000 personnes vivent à Palma et aux alentours et environ 40% d’entre elles sont des personnes qui avaient déjà été déplacées d’autres parties de la province de Cabo Delgado. Des milliers de personnes ont quitté la ville pour se réfugier dans la brousse.

Pour les Nations Unies, il est difficile de pouvoir vérifier ce qui se passe à Palma où les communications sont coupées. « Mais nous avons reçu des rapports alarmants que des dizaines de civils auraient été tués dans des conflits et affrontements », a dit M. Laerke.

« Notre personnel a appris que bon nombre des personnes évacuées avaient vu des membres de leur famille tués », a, pour sa part, déclaré Paul Dillon, porte-parole de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Au 30 mars, l’OIM a enregistré 3.361 personnes déplacées ayant fui les violences à Palma. « Beaucoup ont fui sans rien d’autre que les vêtements qu’elles portent », a indiqué M. Dillon.

« Nous nous attendons à ce que des milliers de personnes supplémentaires arrivent à pied, en bateau et par la route pour atteindre des destinations plus sûres, notamment Pemba, à environ 400 kilomètres au sud le long de la côte », a ajouté M. Laerke.