La République fédérale du Nigéria

Le Nigéria est la première économie d’Afrique subsaharienne. Son PIB représente, en 2019, 25 % de celui du continent.

Le pays le plus peuplé d’Afrique

Le Nigéria est le 7e pays le plus peuplé au monde avec ses 206 140 000. Croissance démographique : 3 % / an – Espérance de vie : 54,70 ans (2019). Indice de fécondité : 5,32 enfants / femme (2019).

C’est la première économie d’Afrique subsaharienne. Son PIB représente, en 2019, 25 % de celui du continent.

Données géographiques

Superficie : 923 773 km² – Capitale : Abuja
Villes principales : Lagos (22,8 millions d’habitants), Ibadan (5,8 M), Kano (4,9 M), Benin City (2,6 M), Port Harcourt (2,3 M). Divisions administratives : 36 États fédérés.
Langue officielle : anglais – Langues courantes : haoussa, yorouba, igbo, pidgin – Monnaie : naira (1 EUR = 453,8 NGN en juillet 2020)

Politique intérieure

Le président Buhari a été élu en 2015 sur un programme en trois points : la relance de l’économie, la lutte contre le terrorisme et la lutte contre la corruption. Il a été réélu le 23 février 2019 sur les mêmes thèmes avec 55,6 % des suffrages et un taux de participation historiquement bas (35,6 %). Son principal opposant était Atiku Abubakar du PDP (Parti démocratique populaire), vice-président de 1999 à 2007.

Dans le Nord-Est du pays (État de Borno en particulier), le groupe terroriste Boko Haram fait preuve, depuis l’été 2018, d’un dynamisme inquiétant, multipliant les attaques contre les populations civiles et les forces armées. Actif depuis 2008, il s’est scindé en 2015 en deux groupes, dont l’un –connu sous le nom d’ISWAP– est affilié à Daesh. L’insurrection a causé la mort de plus de 35 000 personnes. Au Nigéria, 2,6 millions de personnes ont dû fuir leur foyer en raison des activités du groupe.

La Middle Belt, région centrale du Nigéria, est le théâtre d’affrontements intercommunautaires et agropastoraux, tout comme le Nord-Ouest du pays (États de Zamfara, Sokoto, Katsina), où les populations civiles sont la cible d’attaques répétées de bandes organisées.

Dans le delta du Niger, face à la multiplication des sabotages d’oléoducs par des militants en 2016, le gouvernement a proposé des négociations qui ont permis d’apaiser la crise.