Gilets jaunes samedi 3 octobre 2020

Le mouvement des gilets jaunes n’est pas mort mais il réagit au ralenti.

La sauce ne prend pas pour l’instant

A l’exemple de Toulouse, c’est seulement une cinquantaine de gilets jaunes qui occupaient un « rond-point » emblématique, la place Wilson, au centre-ville.

Une semaine qui a vu la sortie du film de David Dufresne « un pays qui se tient sage, » percutant documentaire engagé décryptant la philosophie actuelle du maintien de l’ordre et questionnant la légitimité du recours disproportionné à la violence.

Un rapport d’Amnesty International indique que depuis fin 2018, en France, la répression des manifestations a été d’une ampleur inédite. Manifester pacifiquement expose au risque de violences policières, mais aussi à celui de finir en garde-à-vue. En effet, les autorités ont instrumentalisé des lois contraires au droit international pour verbaliser, arrêter arbitrairement et poursuivre en justice des gens qui n’avaient commis aucune violence.

Alors la répression policière, le Covid-19 auront-ils raison des manifestations des gilets jaunes ? La politisation du mouvement a- t-elle éloigné bon nombre de manifestants ?

L’ensemble des revendications des gilets jaunes sont toujours d’actualité, la pauvreté du bas de la classe moyenne ne cesse de grandir, toutes les raisons sont là pour que ce mouvement renaisse de ses cendres.

A quel moment une simple étincelle redonnera vie aux flammes jaunes du samedi ?

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Le 17 novembre 2018, la journée des gilets jaunes