Le tourisme de masse un mauvais choix pour le Qatar

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Par le passé les saoudiens représentaient une partie importante des touristes du Qatar, or, depuis le boycott ce sont les croisiéristes qui les remplacent en partie amenant avec eux une incroyable pollution.

La pollution au Qatar danger grave et imminent

Le Qatar fait partie des très petits pays de la péninsule arabique qui se compose d’un désert aride et d’un long littoral avec plages et dunes au bord du golfe Persique.  Sa superficie est de 11 751 km² et à fin mai 2019 sa population totale était de 2 740 479 dont 308 920 qataris.

Au moment où Mme Hélène Pelosse, envoyée spéciale de la France chargée du changement climatique a un entretien avec HE Mr Abdullah Al Subaie, ministre des municipalités et de l’environnement du Qatar, il est bon de rappeler que les qataris subissent une des pollutions les plus importantes au monde en particulier à cause du développement du tourisme et de la Coupe du monde de football en 2022.

Par le passé les saoudiens représentaient une partie importante des touristes du Qatar, or, depuis le boycott ce sont les croisiéristes qui les remplacent en partie amenant avec eux une incroyable pollution.

D’octobre 2018 à mai 2019, il y a eu pas moins de 42 escales avec un pic en décembre neuf escales, suivi de 8 escales en janvier et en mars, le reste s’étale sur la période. Or, un bateau de croisière peut émettre en une journée autant de particules fines qu’un million de voiture.

Et que dire des immenses travaux effectués pour la Coupe du monde de football 2022, nous verrons bien lorsque cette compétition sera terminée ce qu’elle rapportera au Qatar.

Le tourisme de masse dont rêve le Qatar est un mauvais choix tant pour sa culture que pour la santé des personnes qui vivent dans ce pays. On se demande bien à quoi peut servir de s’entretenir avec l’envoyée spéciale de la France chargée du changement climatique alors qu’on se soucie si peu de sa population.

Première publication le 20 juin 2019