Doha 9 janvier 2019 exister au niveau international

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Plusieurs événements marqueront cette journée au Qatar, notamment la visite du président irakien et le match du Qatar contre le Liban dans le cadre de la Coupe d’Asie qui se déroule aux Emirats arabes unis.

L’image internationale du Qatar se porte bien.

La venue du nouveau président irakien Barham Salih, d’origine Kurde, élu depuis le 2 octobre 2018, est un moment important pour le Qatar, toujours sous le coup d’un boycott par l’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Émirats arabes unis et l’Egypte depuis le 5 juin 2017. L’émir Tamim bin Hamad al Thani va le recevoir jeudi et ensemble ils vont essayer de renforcer les relations entre les deux pays tant sur la sécurité que sur des investissements qataris en Irak.

Cet échange est essentiel alors que le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo va rencontrer tous les chefs d’état de la région.

Parmi les autres sujets abordés, celui de la Syrie et du retrait américain sera aussi sur la table, même si ce retrait se fera moins vite qu’annoncé. Le positionnement de la Turquie, important allié du Qatar, à ses frontières est un sujet de préoccupation majeur qui peut impacter durablement toute la région…

Cette visite officielle du président irakien Barham Salih permet de renforcer l’image internationale du Qatar au moment où ses boycotteurs  continuent dans leur volonté de l’isoler.

L’autre évènement de ce 8 janvier 2019 est le match de la Coupe d’Asie entre le Qatar est le Liban à partir de 17h qui se joue aux Emirats arabes unis et cela malgré le boycott.

L’équipe qatarienne est bien présente pour ce tournoi. C’est Felix Sanchez, un espagnol, qui est le sélectionneur du Qatar, son équipe affrontera le Liban, La Corée du Nord et l’Arabie saoudite avant de se qualifier.

La rencontre entre l’Arabie saoudite et le Qatar, le 17 janvier 2019 à partir de 17 heures, ne manquera pas de piquant et sera hautement symbolique. Au-delà de l’enjeu sportif, le vainqueur offrira un grand satisfecit aux dirigeants de son pays.

Une journée voué à l’international, ce qui permet au Qatar de montrer que le boycott ne l’empêche pas d’exister au niveau régional et bien au-delà tant au niveau politique que sportif.