Fumigènes et Bagarres pour PSG face à ERB

Une demi-heure d’affrontements aura suffi, après le match, à gâcher la fête, suite à la victoire écrasante du PSG sur Etoile Rouge Belgrade (ERB) par 6 à 1.

Le Parisien parle de membres du Collectif Ultras Paris

Les incidents étaient prévisibles, la sécurité avait été renforcée dans le stade ce qui a évité des affrontements à l’intérieur du stade. Les CRS à l’extérieur ont réussi à éviter le pire en séparant autant que possible ceux qui souhaitaient en découdre.

Avant même la fin du match, d’après un journaliste du Parisien, des membres du Collectif Ultras Paris seraient sortis du stade, pour aller à la rencontre des Ultras serbes, comme le veut la tradition, pour leur expliquer qu’ils n’étaient pas les bienvenus. On sait en général comment cette explication se termine, par une bagarre.
Les CRS en nombre, ont protégé les Ultras et supporters serbes et se sont affrontés aux Ultras parisiens (CUP). Une demi-heure d’affrontements aura suffi, après le match, à gâcher la fête suite à la victoire écrasante du PSG sur Etoile Rouge Belgrade (ERB).

Quelles leçons faut-il en tirer ?

Les autorités de polices avaient prévu ces affrontements.

Nasser al Khelaifi joue l’étonné alors qu’il savait que cela pouvait dégénérer. Plus grave, il ne peut avoir confiance dans le staff du Collectif Ultras Paris car des fumigènes ont été tirés et ils n’ont pas pu retenir leurs troupes. Des sanctions peuvent être envisagées par l’UEFA.

L’accord entre Nasser al Khelaifi et le Collectif Ultras Paris est-il encore viable, alors que l’on sait que lors du verdict du procès de Bilbao, rendu en juillet 2018, des membres au sommet du Collectif ont été condamnés ? Un nouveau procès, à Troyes devrait avoir lieu dans les jours à venir mettant en cause un haut responsable du Collectif.

Avoir favorisé la mise à l’écart de membres des Ultras parisiens bien plus sensés a été une erreur de taille de la part du club, il est grand temps d’y remédier.

Si pour l’instant aucun drame n’est à déplorer, il faut agir pour corriger ses dérives, car ni le Paris Saint Germain ni la Force Publique ne peut se le permettre, en référence au passé dramatique du club.