Doha, un pas nécessaire mais pas suffisant pour rassurer les investisseurs étrangers

La généralisation de la possibilité de détenir à 100 % une société, au Qatar, dans les secteurs non stratégiques, peut encourager certaines sociétés à investir au Qatar. Mais la prudence est toujours de rigueur car les chèques sans provisions conduisent toujours en prison.

Le Conseil des ministres à Doha donne son feu vert pour que les étrangers puissent détenir à 100 % une société locale

Pouvoir détenir une société à 100 % devrait éviter une partie des pillages en cours depuis de nombreuses années au Qatar, lorsque le sponsor actionnaire à 51 % met en difficulté l’autre actionnaire qui souvent détient 49 % du capital. Ceci va dans le bons sens, car en réalité souvent c’est l’actionnaire étranger qui mettait la totalité du capital et le qatarien récupérait généreusement les 51 % des actions. Ici ou là, certains étrangers avaient déjà obtenu cette possibilité de détenir 100 % du capital. Il s’agit ici d’une généralisation.

Toutefois, il manque des informations importantes sur les secteurs et les lieux où pourront exercer ces entreprises détenues par des étrangers. Pour être applicable, la loi doit être publiée à la gazette officielle après signature par l’émir, Tamim bin Hamad al Thani, pour l’heure la date est inconnue.

En outre, la prudence est toujours de rigueur car les chèques sans provisions conduisent toujours en prison et pour l’instant rien n’a été fait sur le sujet.

2 Comments

  1. C’est une grande avancée ! Pour les chèques sans provisions, si l’entreprise reste à 100 % à l’entrepreneur, le compte ne pourra donc plus être vidé par autrui, non ?

  2. Cela va dans le bons sens mais il faut aussi transformer l’affaire de chèques sans provision en affaire civile car il existe des moyens externes à l’entreprise pour la mettre en difficulté avec des problématique de trésorerie et du poids des qataris sur les banques.

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