Un colloque sur la crise dans le Golfe sans réelle conclusion

Mobiliser plus de deux cents personnes pour aboutir à si peu nous laisse interrogatifs ?

Heureusement que l’Observatoire du Qatar rapporte ce colloque car il reste confidentiel

Pour l’instant la presse française ne s’est pas fait échos du colloque sur la crise dans le Golfe, dans une salle loué à la maison de l’Amérique latine (qui n’organisait pas cet événement),  se tenant ce 28 novembre 2017. Il faut remercier l’ l’Observatoire du Qatar qui en fait un compte rendu.

Un événement organisé par : le CEPS (Centre d’études et de prospective stratégique) ainsi que le Club géopolitique. Des personnalités s’exprimant régulièrement sur  le Moyen Orient et quelques journalistes ont animé les deux tables rondes, pour réussir ce type de manifestation, c’est nécessaire. Mais la question que l’on se pose toujours est de savoir ce qu’il en ressort.

Or à la lecture du compte rendu de l’Observatoire du Qatar qui avait participé, via son responsable à ce colloque, on reste pour le moins sur sa faim. Des intervenants de haut niveau qui apportent des informations, lors de deux tables rondes, connues par la plupart des participants. Il en est de même pour les deux intervenants chargés de la conclusion.

A la lecture du compte rendu rien de neuf ne se dégage, ni le rappel du rôle de la France en matière diplomatique par Ibrahim Sorel Keita  en tant que directeur du Club géopolitique, ni celle très attendue de Bertrand Besancenot, l’envoyé spécial du Président de la République française pour la crise du Golfe, qui enfonce quelques portes ouvertes du style : la situation est bloquée, ou cela profite à l’Iran… Il se réserve sans doute pour son audition au Sénat le 6 décembre. Le Sénat qui ne parle pas de crise dans le Golfe mais de « crise du Qatar ».

Bref, il est toujours intéressant de réunir autant de personnes pour mettre à niveau la connaissance de chacun, mais le résultat global n’est pas extraordinaire. Ceci pouvait se concevoir facilement avant ce colloque. La question reste posée, quel était l’objet réel de ce colloque ?