Le marché immobilier au Qatar quel avenir ?

Non seulement la bulle immobilière n’a pas éclaté mais la flexibilité est si importante et les autorités qatariennes si attentives, que le marché immobilier du Qatar pourrait avoir un bel avenir pour la période 2018 à 2022.

Un atterrissage en douceur

Michael Kiefer un expert de l’immobilier allemand, il y a quelques années, disait : «  Pour savoir si l’on a affaire à une bulle immobilière, il faut mesurer le rapport entre le prix d’achat et le montant du loyer, et le rapport entre l’offre et la demande au niveau régional. »

Tout portait à croire que le marché immobilier du Qatar avait créé une bulle qui allait éclater. En novembre 2017 nous constatons que cela n’est pas arrivé. Le gouvernement qatarien a pesé de tout son poids pour éviter une fuite en avant des prix de l’immobilier et l’éclatement d’une bulle annoncée. Devant les cris d’orfraie des professionnels de l’immobilier, l’état du Qatar doit les obliger à la réflexion, indiquer sa vision à 5 ans et peser pour qu’elle se réalise. Non seulement la bulle immobilière n’a pas éclaté mais la flexibilité est si importante et les autorités qatariennes si attentives, que le marché immobilier du Qatar pourrait avoir un bel avenir pour 2018 à 2022.

Les grands départs d’une population peu qualifiée vont commencer

Le ministère de la Planification du développement et des statistiques devient un élément clé du Qatar. La période de la mise à niveau des infrastructures du Qatar va se terminer progressivement entre 2018 – 2021. Celle d’une croissance du savoir et d’un développement du commerce va se développer. Ceci implique le départ de plus d’un million de personnels peu qualifiés et une arrivée de 7 à 800 000 personnels d’un niveau de compétences supérieures. Ceci aura des répercussions sur nombreux secteurs économiques du Qatar notamment sur l’immobilier, la consommation…

Le secteur de l’immobilier doit se préparer pour accueillir ces nouvelles populations qui vont venir renforcer une classe moyenne en décroissance. Les logements de bas de gamme devraient diminuer et ceux de moyenne gamme se renforcer. Les autorités devront veiller au grain pour que l’inflation des loyers ne reparte pas à la hausse.