Concurrence des zones franches dans le Golfe persique

Le Qatar devrait annoncer sous peu la plus grande zone franche du Golfe.

Le développement du secteur privé stimule l’imagination économique

Le Qatar souhaite développer les zones franches dans le pays pour attirer encore plus d’investisseurs étrangers afin que son secteur privé se développe. Pour l’état du Qatar, c’est la société Manateq au Qatar qui est porteur de ce projet. Elle est présidée par le ministre de l’Economie et du Commerce, Ahmed Bin Jassim Al Thani. Elle a comme objet de développer des zones économiques spécialisées à travers le pays. Lieux d’attractions pour les investissements étrangers avec des facilités administratives, fiscales et en droit du travail. Ces zones SEZ (Special Economic Zone) découlent de la Vision Nationale 2030 et doivent jouer un rôle essentiel dans la réalisation de la stratégie de la croissance économique globale du Qatar.

La crise dans le Golfe persique accentue la concurrence entre pays membres du Conseil de Coopération du Golfe notamment en matière de zone franches. Le Qatar devrait annoncer sous peu la plus grande zone franche du Golfe. La réponse notamment de la part des saoudiens se précise.

La ZES de Ras Bufontas sert de modèle

C’est la plus petite des trois SEZ (Special Economic Zone) du Qatar. D’une superficie de 4 km carrés, situé près de Hamad International Airport à l’est d’Al Wakrah Road. Ras Bufontas est une zone franche destinée à héberger des entreprises des secteurs du fret aérien, de la logistique, de l’information et communications, la santé, l’énergie et l’environnement, la construction high-tech, et de l’entreposage mondial. C’est la première des zones économiques spécialisées qui est opérationnelle grâce aux deux sociétés qui ont obtenu le marché, Qatar URBACON Trading & Contracting (UCC) et l’espagnol SACYR.