Le sommet de décembre 2017 des membres du Conseil de Coopération du Golfe, CCG, sera probablement reporté ou annulé sauf rebondissement exceptionnel.
Le 5 juin 2017 commençait une des plus graves crises du Golfe persique
On croyait que la crise initiée le 5 juin 2017 par l’Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats arabes unis et Egypte contre le Qatar, trouverait une solution même si les demandes exprimées par le quartet piloté par les saoudiens étaient difficiles à satisfaire. D’ailleurs quelques semaines plus tard les saoudiens et alliés avaient transformé les 13 demandes initiales en 6 grand principes ceci avait comme objectif de faciliter une négociation. Le Qatar n’ayant pas saisi l’opportunité, le quartet est revenu à ses demandes initiales. Le Qatar a certes fait un premier pas avec l’accord sur la lutte contre le financement du terrorisme à l’initiative des américains, mais n’est pas allé plus loin dans ses propositions.
Nous voilà le 5 octobre 2017 dans une impasse et malgré l’optimisme du Koweït qui demeure contre vents et marées, le seul médiateur entre les belligérants, on ne voit pas la fin de cette crise.
Les propos tenus récemment par Donald Trump en marge de la 72e session de l’Assemblée générale de l’ONU, indiquant que la crise pourrait être résolue rapidement, sont à relativiser, si le Qatar ne fait aucune proposition pour satisfaire les craintes des pays en conflit avec lui.
Dans ces circonstances, il est probable que le sommet de décembre 2017 des membres du Conseil de Coopération du Golfe, CCG, soit probablement reporté voire annulé sauf rebondissement exceptionnel.