Le Qatar veut sauver son secteur touristique

La porte d’entrée du Qatar s’ouvre en grand afin de palier à l‘absence des touristes du Golfe qui le boycottent, cela suffira- t- il  à sauver un secteur économique qui a beaucoup investi ?

Le Qatar facilite l’entrée sur son territoire pour les visiteurs

2017 sera « annus horribilis » pour le tourisme qatarien. Après le ralentissement de 2016, le Qatar comptait sur l’arrivée des croisiéristes pour créer une nouvelle dynamique. Mais voilà, la crise du 5 juin 2017 est passée par là et elle dure. Les saoudiens et émiratis qui participent au boycott du Qatar faisaient partie des « meilleurs clients.»

La porte d’entrée du Qatar s’ouvre en grand, afin de palier à l‘absence des touristes du Golfe qui le boycottent. Chaque semaine un pays vient s’ajouter à la liste, facilitant ainsi l’arrivée sur le territoire qatarien, pour une période courte.

Comment sauvegarder ses traditions, s’ouvrir aux autres et continuer à être un des pays le plus sûr au monde ? Le Qatar est contraint de prendre quelques risques notamment en matière de sécurité, pour ne pas voir émerger une panique dans le secteur de l’hôtellerie en particulier. Les entreprises qui investissent dans le secteur de l’hôtellerie pour préparer 2022 et au-delà s’interrogent. Comment peut-on faire le joint entre 2017 et 2022 si le secteur du tourisme ne progresse pas voire s’il diminue ?

Alors que certains experts doutent du futur du secteur touristique qatarien, les autorités de ce pays, via la Banque Qatar Développement, apportaient il y a quelques mois, leur soutien à 25 PME qui sont venues renforcer ce secteur d’activité du Qatar organisé par Qatar Tourism Authority (QTA).

Alors que nous approchons du 4e mois de boycott, tous ceux qui ont cru au rêve qatarien en matière de tourisme, 7 millions de visiteurs par an à partir de 2022, espèrent voire prochainement la fin de la crise. Si par malheur, la panique venait à naître dans ce secteur, les pertes seraient considérables pour certains investisseurs. Ceci aurait évidemment des conséquences directes sur l’organisation de la coupe du monde de football qui va se tenir au Qatar en 2022.