Pas de plan B pour une sortie de crise dans le Golfe persique

Les 4 boycotteurs réunis à Manama restent fermes sur leurs demandes mais n’aggravent pas officiellement leurs sanctions pour l’instant, pendant ce temps-là, le Qatar est plus concentré sur l’arrivée de Neymar au PSG que de faire face à ses responsabilités.

La réunion de Manama est la continuation de celle du Caire du 5 juillet 2017

Pendant deux jours, le Bahreïn a reçu les 3 autres boycotteurs du Qatar pour faire le point. La conclusion reste conforme aux demandes du 5 juin 2017. Les boycotteurs n’ont même pas intégré l’accord  que le Qatar a signé avec les USA concernant la lutte contre le terrorisme. Ils restent fermes sur leurs demandes qu’ils renouvellent, Al Jazeera, la base turque et tutti quanti…

Nous assistons à un dramatique ballet d’irresponsables n’ayant pas imaginé un plan B pour sortir de cette impasse et qui continuent avec « nonchalance » à répéter les mêmes demandes. Pendant ce temps-là le Qatar, égal à lui-même, ayant fait un pas en avant, refuse d’aller plus loin. On dirait que les dirigeants de ce pays sont plus obsédés par l’arrivée de Neymar au PSG que de faire face à une crise qui va leur coûter des milliards.

Chaque partie s’installe dans une attitude d’attente, si les boycotteurs ont peu à perdre, pour le Qatar ce n’est pas le cas. Il est probable aussi que des sanctions financières soient déjà en cours, mais les boycotteurs n’en parlent pas. Ils sont désormais passés dans une autre phase où on parle moins mais on agit plus.