Accuser le Qatar de financer le terrorisme ne fait plus recettes

L’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte devraient changer de disque, car le leur est rayé, à tort ou à raison, ils ne sont plus crédible quand ils disent que le terrorisme passe uniquement par le Qatar.

Une crise qui lasse l’opinion internationale

Depuis le 5 juin 2017, le Golfe persique vit une de ses plus graves crises. L’Arabie saoudite, le Bahreïn, les Emirats arabes unis et l’Egypte, las des comportements du Qatar ont décidé, après en avoir discuté avec Trump, le président américain, qu’il était temps d’agir pour ramener les qataris dans le droit chemin que trace l’Arabie saoudite.

Non seulement le Qatar fait bonne figure face au boycott de ces 4 pays mais en plus il essaie de retourner l’attaque contre ceux qui l’ont initié. Comme me disait hier soir une de nos lectrices, en parlant du comportement à tenir  par le Qatar, faisant référence sans doute à un passage de la Bible (Mathieu 10 : 16) « Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes. »

Si le Qatar avait un comportement comme le conseillait Mathieu dans la Bible, sans doute il ne serait pas dans ce guêpier. A trop fanfaronner, en rayant de son vocabulaire le mot « humble,» le Qatar passe pour un provocateur. La difficulté à laquelle il est confronté, est impossible à résoudre dans l’état actuel, car ses adversaires ont mal engagé ce conflit, mettant en avant le thème du terrorisme, alors qu’ils ne peuvent pas jeter la première pierre puisque ils ont aussi largement péché. En outre, le Qatar voyant son discrédit augmenter de jour en jour sur ce thème, s’est empressé de signer un accord avec les américains pour lutter contre le financement du terrorisme sous toutes ses formes et a même ouvert ses portes à une petite équipe américaine chargé de surveiller la mise en application de cet accord.

Au lieu de rebondir sur le véritable problème, la politique étrangère du Qatar, les 4 boycotteurs s’entêtent montrant qu’ils n’avaient préparé aucun plan B.  La crise dans le Golfe persique tourne en rond, entraînant les 5 belligérants au fond d’un énorme trou qu’ils creusent eux-mêmes. Plus le temps passe et plus l’opinion internationale considère que ce que racontaient les ennemis des pays du Golfe parait crédible, « incapables de s’adapter au monde moderne ils sont destinés à disparaître ».