Le Qatar plie mais ne rompt pas

Le deuxième round de la crise du Golfe persique vient de commencer avec le discours de l’Emir du Qatar Tamim bin Hamad al Thani.

Le premier acte du deuxième round de la crise du Golfe persique

L’accord signé par le Qatar avec les USA sur la lutte contre le financement du terrorisme a comme objectif d’éliminer le sujet plus problématique de la crise initié le 5 juin 2017, la lutte contre le terrorisme. Le Qatar a même accepté une surveillance par les américains du bon déroulement de l’accord avec la présence à Doha de deux responsables américains.

L’émir vient, il y a quelques heures, d’accepter de modifier la loi de 2004 afin de durcir la lutte contre le terrorisme, son financement et même l’accueil de personne ou groupes extrémistes.

Ayant répondu à une demande clé des boycotteurs du Qatar, l’émir Tamim bin Hamad al Thani a indiqué dans un discours en 15 points qu’il était prêt à négocier la fin de cette crise avec les belligérants aux conditions d’un respect mutuel et la sauvegarde de la souveraineté de chaque état.

Le Qatar fait un pas en avant afin de résoudre positivement cette crise, répondant ainsi à l’ouverture des boycotteurs qui sont passés de 13 demandes inflexibles à 6 principes plus larges.

Ce deuxième round amorce- t-il la fin de la crise ? Beaucoup reste à faire.