Doha, 6 janvier 2017 une modification de la loi en trompe l’œil

Le jour où les expatriés pourront librement quitter le Qatar, alors on pourra parler d’évolution sérieuse des conditions de vie des travailleurs résidents dans ce pays.

L’ouverture crée par la modification de la loi 21-2015 pour quitter le Qatar

L’émir vient de modifier la loi 21-2015 qui s’applique depuis le 13 décembre 2016. Ainsi, un expatrié qui souhaite mettre fin à son contrat de travail avant terme peut le faire à conditions de respecter les délais habituels de prévenance. En cas de refus de l’employeur, ce qui bloque la sortie de l’expatrié, celui-ci peut saisir le Comité ad hoc qui statuera. Ceci devrait mettre fin à la situation des « fugueurs » qui lorsqu’ils ne revenaient plus auprès de leur employeurs devenaient des clandestins recherchés par la police.

L’administration doit préciser si cette modification s’applique aussi aux CDD mais sans pénalités, car la plus part des contrats de travail au Qatar sont sous cette forme. Si elle ne s’applique pas aux CDD, c’est une modification de la loi en trompe-l’œil.