Les incohérences du Qatar en matière d’eau et électricité

Le Qatar va augmenter ses disponibilités en eau et électricité de près de 50 %, car il est incapable de maîtriser ses consommations.

La destruction du Qatar continue pour satisfaire le dieu « argent ».

A partir de juin 2017 la population du Qatar devrait décroitre pour commencer une mutation importante. Au fur et à mesure que les chantiers liés à la Coupe du monde de football 2022 et à la mise à niveau des infrastructures se termineront, les ouvriers quitteront le pays. Une partie d’entre eux sera remplacé par des techniciens supérieurs, employés hautement qualifiés et ingénieurs et cadres, afin d’assurer l’entretien des équipements existants, de faire face aux nouvelles activités comme le tourisme… et développer de nouveaux secteurs économiques. Après une légère baisse, cette population devrait à partir de 2020, augmenter lentement pour se situer à terme entre 2,5 à 3 millions d’habitants.

Or, une annonce, vient d’être rendue publique, indiquant que le Qatar s’apprête à augmenter ses disponibilités en eau et électricité de près de 50 % sur la base du rapport « Apicorp » publié récemment.

Certains résidents du Qatar s’interrogent sur l’aggravation attendue de la pollution à partir de la production de cette importante mise à disposition de moyens en eau et électricité. Constatant au passage, le grave échec des pouvoirs publics qatariens en matière de réduction des consommations qui sont parmi les plus importantes au monde. Certes les pannes du réseau électrique sont encore courantes et les travaux d’assainissement pour la distribution de l’eau ne sont pas achevés. Mais cette « énorme » progression des disponibilités, compte tenu de l’évolution de la population, sont-elles réellement nécessaires ? Ne faudrait-il pas augmenter progressivement ces productions pour tenir compte de la réalité et mettre les moyens pour faire baisser les consommations ? Entre sécuriser l’existant et l’excessif proposé, une réflexion doit être menée, or aucun débat n’est prévu avec la population qatarie.

La crainte est palpable, d’une augmentation de la pollution courante, car c’est le gaz qui sera utilisé et non le solaire. Encore une fois le « dieu argent » prend le dessus sur le bien être des qatariens et contribue à la destruction inexorable du Qatar.