Un PSG plus modeste plus collectif avec autant d’ambition

Nasser al Khelaifi a sauvé sa tête pour l’instant et a mis un place un schéma pour la saison 2016 – 2017 améliorant l’image globale du PSG. C’est bien la recherche d’authenticité qui est privilégiée correspondant à un choix à moyen terme. Reste un point faible, les supporters, le président doit prendre en main ce dossier est faire preuve d’imagination car cela commence par une interdiction d’aller à Bastia.

 

Un PSG plus intégré dans la Ligue 1

Le président du PSG Nasser al Khélaifi semble favoriser l’authentique au «bling bling» du cycle précédant. L’image du PSG saison 2016 – 2017 tourne au tour de deux mots : modestie et collectif mais avec toujours autant d’ambition.

Nasser al Khelaifi a proposé à son « boss », l’émir du Qatar, une nouvelle stratégie dont l’objectif final est toujours d’être le premier au niveau européen. Ce nouveau cycle qu’il a appelé de ses vœux, colle plus à la réalité française pour celui qui veut bien le voir. Le mercato d’été qui vient de se terminer a montré la volonté de construire une équipe solide et interchangeable, moins dépendante d’une seule personnalité. Les sommes engagées restent modestes lorsqu’on les compare à ce qu’il se passe au Royaume Uni. Il est dommage que le président du club lyonnais, aveuglé par sa fourberie, n’ait pas apprécié à sa juste valeur ce changement. La compétition ne justifie pas le harcèlement constant contre le club parisien, la recherche de moyens supplémentaires pour tous les clubs français ne peut pas se réaliser en ordre dispersé.

Dans le nouveau schéma sportif du PSG, l’efficacité du nouvel entraineur Unai Emery sera déterminante et il devra montrer son talent. Tout reste à faire, il ne sert à rien de s’enflammer car le challenge du PSG pour 2016 – 2017 est immense. Nouvel entraineur, nouveaux arrivants à des postes stratégiques et même un nouveau directeur sportif. Patrick Kluivert va sans doute devenir bien plus qu’un « directeur du football », il doit devenir le véritable « fusible » du président qui reste sous la menace d’un remplacement par un « al Thani » en cas de manque de résultats probants du club.

Reste à Nasser al Khelaifi à conquérir le cœur des véritables supporters parisiens qu’il a délaissé et maltraité dans le cycle précèdent. Cela passe non seulement par un retour au stade mais par une réflexion bien plus approfondie de leur place dans la vie du club. Le président du club parisien doit en la matière faire preuve d’imagination, c’est sans doute aujourd’hui son point faible et il aurait tort de ne pas s’en occuper personnellement  car cela commence par une interdiction d’aller à Bastia.