Le cours du baril de pétrole devrait rester stable après la rencontre de Doha

Les causes profondes qui conduisent à une baisse du prix du pétrole ne peuvent pas être balayées par une simple rencontre.

Doha accouche d’une stabilisation de la production par l’Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar.

 

La rencontre des grandes puissances pétrolières à Doha du mardi 16 février 2016

Que restera-t-il dans quelques jours de cette rencontre de Doha qui avait comme ambition de « porter à la hausse «  le prix du baril de pétrole ?

Les causes profondes conduisant à une baisse du prix du pétrole sont « une offre abondante » et une consommation en chute. Les stocks existants conduisent le marché de « l’exceptionnel » vers le bas. La rencontre de Doha accouche d’une stabilisation de la production par l’Arabie saoudite, la Russie, le Venezuela et le Qatar. Un message envoyé aux marchés qui reste peu crédible.

En effet sur les quatre grandes puissances productrices d’hydrocarbures, deux sont dépendantes de cette manne, le Venezuela et dans une moindre mesure le Qatar et les deux autres sont dépendantes et en guerre dans plusieurs conflits. Les marchés ont bien compris que cela était un avertissement mais que la marge de baisse de production de ces quatre grandes puissances était limitée. Même si dans l’immédiat le prix du baril peut remonter il devrait rapidement retomber à nouveau.