Peut-on croire le ministre du travail du Qatar ?

Plusieurs informations portent à croire que le Qatar s’apprête à faire évoluer le droit du travail et de séjour. Mais le ministre du travail et celui de l’intérieur, nous ont tellement habitués aux discours non suivis des actes que nous restons prudents.

Abdullah bin Mubarak Al Saleh Khulaifi ministre du travail du Qatar est-il encore crédible ?

Lorsqu’on interroge des observateurs attentifs du droit du travail au Qatar beaucoup restent en attente d’actes concrets. Le ministre du travail et celui de l’intérieur, nous ont tellement habitués aux discours non suivis des actes que la prudence s’impose.

Pourtant, plusieurs informations portent à croire que le Qatar s’apprête à faire évoluer le droit du travail et de séjour dans son pays. L’une d’entre elles montre que la commission des affaires juridiques et législatives du Conseil Consultatif planche sur un projet de loi concernant certaines dispositions de la Loi 14-2004, base du droit du travail du Qatar.

Ce qui serait plus avancé est le paiement par voie électronique du salaire. Si l’affaire va jusqu’au bout, le Qatar serait en la matière, le premier pays au monde à vérifier tous les mois que la paie des salariés sur son sol a bien été effective, au plus tard 7 jours après son échéance. Grâce à une base de données couvrant tous les employeurs et salariés du territoire et à une mise à jour mensuelle du montant du salaire à verser. En outre, des liens ont été établis entre les différentes banques du Qatar et l’organisme chargé de cette surveillance.

Si dans les mois à venir le droit du travail et de séjour évolue alors Abdullah bin Mubarak Al Saleh Khulaifi ministre du travail du Qatar retrouvera une crédibilité qu’il a perdue.