Gros avis de tempête pour les Bourses du Golfe

Le dimanche est le premier jour travaillé dans le Golfe, celui-ci n’est pas commun car il y a 48 heures les Bourses ont plongé. Alors que va-t-il se passer dimanche matin ?

Un dimanche sous haute surveillance pour les Bourses du Golfe

La semaine qui arrive va sans doute être encore difficile pour les bourses du Golfe. Les investisseurs étrangers qui étaient venus « pour engranger » vendent pour partir dans les pays consommateurs de pétrole et de gaz. Ces capitaux internationaux volatiles (CIV), d’un seul coup ne croient plus à une forte croissance dans les pays du Golfe car ils estiment que la tendance à la baisse devrait durer « quelques temps » à cause du prix du brut. Ceci amplifie une situation qui n’est pas la même pour tous les états du Golfe mais aussi pour l’ensemble des producteurs d’hydrocarbures, des pays comme l’Iran, l’Algérie, le Venezuela…

Comme le souligne le média Doha News, les baisses ne sont pas les mêmes pour tous. Au-delà de cette situation immédiate, il y aura des répercussions car si l’Arabie saoudite, mais aussi le Qatar ont des prévisions budgétaires sur un cours du brut assez bas ce n’est pas le cas de tous.

Quel avenir pour le Qatar

Pour le Qatar, les fondamentaux économiques sont solides et la diversification est bien avancée. Elle devrait en tenant compte de la situation actuelle être même accéléré, d’où une recherche immédiate de talents d’entrepreneurs qataris ou pas.

Alors que certains membres de la Shura s’inquiétaient de la baisse du pétrole et du gaz, source de revenus première pour le Qatar, l’émir s’était  voulu rassurant. « Les projets en cours notamment concernant les infrastructures et la préparation de la Coupe du monde 2022 iront à terme. Il avait toutefois mis l’accent sur la rigueur de la gestion du Qatar afin que « de vieilles habitudes de gaspillages quelques fois énormes ne soient plus de mises ». La rigueur de la gestion doit devenir la vertu première des responsables qataris même en cas de remontée des cours du gaz et du pétrole.

Par contre si d’ici la mi-janvier, la situation ne s’est pas stabilisée au niveau boursier, il faut s’attendre à des coupes sérieuses dans les projets en cours au Qatar.

Mise à jour : dimanche 14-12-2014 communiqué AFP

En cours et à suivre …