Le billet du 12 novembre 2014, la Coupe 2022 au Qatar

Les délires de Blatter, la stratégie de retrait de la compétition de certain pays et le manque de sérieux du Qatar empoisonnent cet évènement festif.

La fête de la Coupe du monde 2022 tourne au drame

Tous les deux ou trois mois, le président de la FIFA, Blatter, remet en question le choix de faire jouer la Coupe du monde 2022 au Qatar. Ces propos sont tenus souvent autour d’une bonne table et en général démentis dans les heures ou les jours suivants. Cette fois-ci il a évoqué en plus, l’arrogance des qataris, grand spécialiste de la question par son comportement, Blatter aurait-il trouvé des gens qui lui tiennent tête ? N’est-il pas temps pour ce vénérable président de prendre sa retraite car jour après jour il décrédibilise un peu plus  la FIFA. La non publication du rapport sur la corruption de l’octroi des Coupes 2018 et 2022 montre ce que les français appellent « le foutage de gueule » envers les supporters de la FIFA.

Un nouvel évènement vient aussi compliquer la vie sportive du Qatar, la stratégie de retrait de la compétition de certain pays, limité à ce jour au Moyen Orient. Ce sont les cas de Bahreïn et les Emirats Arabes Unis pour le handball et de l’Egypte pour la natation sans doute demain l’Arabie saoudite pour un autre sport. Il est certain qu’en matière de football l’incidence de ces pays lors de la compétition de 2022 sera nulle, c’est pour cela qu’ils ont choisi d’autres sports. On a du mal à imaginer d’autres pays ou à la marge les imiter. Chacun se rappelle que le Qatar avait d’une certaine manière initié ce rejet en laissant bas le drapeau israélien alors que tous les autres avaient été hissés, lors d’une compétition internationale se déroulant au Qatar.

Cet évènement festif se transforme en drame pour ceux qui aiment le football. Le Qatar a aussi sa part de responsabilité. En choisissant d’organiser cette Coupe 2022 de football, le Qatar avait estimé être parmi les rares pays au monde à pouvoir organiser cette rencontre qui réunit des milliards de spectateurs dans le monde entier. Pour jouer dans la cour des grands le Qatar devait se hisser notamment sur les droits de l’homme et le droit du travail à un niveau acceptable. Or d’annonces en discours le Qatar tarde à mettre en œuvre dans les actes cette évolution de sa législation qui le rapprocherait des grandes puissances mondiales. Plus le temps passe moins le sérieux du Qatar est évident. C’est ce qui s’appelle tendre le bâton pour se faire battre.

Rien ne s’oppose selon nous à ce que cette compétition se déroule au Qatar et en été. A la condition que chacun à sa place tienne sa langue et passe aux actes.

Mise à jour

La Fifa confirme qu’il n’ y a pas eu corruption.

L’image pour illustrer est composée à partir de :

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Alain Dragos Le Blog