Publication du rapport Crépeau sur le Qatar

Avec un mois d’avance sur la date prévue, François Crépeau rapporteur spécial de l’ONU publie son rapport sur l’état des droits de l’homme des travailleurs migrants sur le territoire du Qatar. Il préconise l’intensification des efforts de la part des autorités qataries et la fin du kafala (parrainage).

Tout le monde en prend pour son grade mais surtout le Qatar

Tout en reconnaissant que le Qatar est le pays a la plus forte proportion de migrants dans le monde, qu’ils sont plus nombreux que les ressortissants qataris est de loin, et que cela crée des défis uniques, le Rapporteur spécial conclut que les efforts doivent être intensifiés pour prévenir les violations des droits de l’homme contre les migrants.

Les migrants paient souvent les frais de recrutement et arrivent au Qatar lourdement endettés, ont leurs passeports confisqué à l’arrivée et le contrat signé dans leur pays d’origine remplacé , réduisant ainsi considérablement leur salaire et en changeant souvent la nature de leur travail.

L’exploitation est fréquente et les migrants travaillent souvent sans rémunération et vivent dans conditions insalubres. Les travailleurs domestiques sont exclus du droit du travail et sont particulièrement
vulnérables aux abus. Le processus de recrutement pour les migrants doit encore être formalisé afin de prévenir l’exploitation et la législation doit être appliquée afin de garantir le respect de leurs droits.

Le système de la kafala (parrainage), qui relie un permis de travail à un seul employeur, est une source d’abus et d’exploitation des migrants et devrait être aboli.

Le Rapporteur spécial note également les responsabilités des pays qui envoient des migrants du secteur privé au Qatar.

Pour télécharger le document suivez le lien :

Dohanews

2 Comments

  1. Je ne sais pas si c’est vrai mais j’ai vu dans une série que les employés dans leur pays d’origine signent des contrats stipulant bien le poste, mais arrivé là-bas, ils se retrouve avec un travail beaucoup plus dur et ils n’ont même pas droit à des congés pour retourner un peu chez eux.

  2. Plusieurs personnes m’ont signalé cette façon de faire. La difficulté une fois sur place comme ils ne peuvent repartir ils sont obligés d’accepter.

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