Jean pierre Marongiu nous a fait parvenir un message

 Nous avons des nouvelles de Marongiu.Il s’adresse à nos lecteurs pour que le message soit acheminé partout où l’on pourra pour qu’il ne sombre pas dans l’oubli et l’indifférence. Après l’échec de la vente au Brésil du Rafale, plus que jamais les autorités françaises enfuissent leur tête dans le sable qatari, oubliant leur devoir d’ingérence quand un innocent est en prison.

 

Marongiu s’adresse à vous

« Je suis toujours en prison au Qatar pour m’être insurgé contre un système esclavagiste. Je suis abandonné par les autorités françaises qui refusent d’intervenir. François Hollande n’a pas daigné répondre à mon appel ni à la lettre de Franck Berton. Cela ressemble au mieux à de la collaboration avec une dictature et au pire à du mépris. Je vais passer Noël loin de ma famille et entre les murs d’une prison. Je suis désespéré et innocent. »

 

La vente du Rafale avant tout

Face à des milliards, que peut peser la voix d’un simple citoyen comme Marongiu ? Pour Hollande ce n’est pas une priorité, pour l’ambassade de France c’est un règlement de comptes contre Jean Pierre Marongiu parce qu’ il n’a pas obéi à l’ambassadeur qui souhaitait qu’il fasse campagne pour Sarkozy. Et pour les qataris, le fait que Marongiu ait dénoncé le système du kafala sponsorship alors qu’il était sur leur sol, a été inacceptable. Il fallait trouver un moyen de lui faire payer. Ce fut son sponsor qui s’en chargea, au moment où Marongiu paya ses fournisseurs le sponsor vida le compte et la suite vous la connaissez. Jean Pierre Marongiu se retrouve en prison alors qu’il est innocent. Les politiques français, comme vient de le faire COPE à un débat du CRIF, disent « on ne va pas comparer le Qatar à la Chine ». Ce sont les mêmes propos qu’a tenu Malek Boutih lors du pot de départ de l’ambassadeur du Qatar en France. Ils sont unanimes pour lécher les babouches des qataris, ceux qui s’insurgent se comptent sur les doigts d’une main. Comment s’étonner alors du peu de confiance des citoyens français dans les politiques trop occupés par leur petite place jusqu’à oublier leur devoir. Lorsque nous écrivions il y a quelques semaines  « Le Qatar un danger pour la France » nous ajoutions «  ce ne sont pas les investissements qataris qui posent problèmes mais la démission des politiques face à ce pays. »