Iran un accord fragile à confirmer

Catherine Ashton la chef de la diplomatie européenne était ce matin assez fière de ce premier pas vers un accord global entre l’Iran et les grandes puissances mondiales. Contenir le programme nucléaire iranien en contre partie d’un assouplissement des mesures restrictives au niveau économiques. L’Iran et le monde a besoin de cette bouffée d’oxygène. Quelles conséquences à terme pour le Qatar ?

 

Tout le monde reste prudent car c’est un accord fragile

En premier lieu en Iran où tout en ayant eu l’accord du guide suprême, le président Hassan Rohani selon l’AFP a salué une entente qui allait « ouvrir de nouveaux horizons » et son ministre des Affaires étrangères, M. Zarif, a salué « un résultat important mais (qui) est seulement un premier pas ».

A Washington, lors d’une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, le président américain Barack Obama a assuré que cet accord obtenu à l’arraché « barre le chemin le plus évident » de la république islamique vers une bombe atomique.

En Israël le bureau du Premier ministre Banjamin Netanyahu a dénoncé un « mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son programme nucléaire ».

En France François Hollande à simplement produit un communiqué pour indiquer que c’est un accord intérimaire qui reste à confirmer dans les actes.

A Doha les autorités qataries savent que si à terme l’Iran revient dans le circuit économique, c’est un concurrent supplémentaire notamment en matière de gaz qui apparaît, ce qui n’est pas d’un meilleur augure pour les ressources financières du Qatar.