L’Arabie saoudite soulève moins de problèmes que le Qatar ?

C’est bien l’impression que cela donne. On le constate dans l’apport de capitaux pour sauver Doux par le groupe saoudien Almunajem.

Les syndicats moins hostiles à l’Arabie saoudite

Au moment du rachat du « Printemps » les syndicats parisiens étaient montés au créneau contre l’achat par une société « opaque » qatarie. Les discours que nous avons entendus ces jours-ci par les syndicalistes du producteur de volailles Doux paraissent moins polémiques. Certes dans le premier cas il s’agissait de la totalité des parts de l’entreprise et cette fois-ci il ne s’agirait dans un premier temps que de 25 % des parts. Mais cela n’explique pas tout. On pourrait même dire que d’une certaine manière le Qatar est plus ouvert que l’Arabie saoudite. Mais l’image du Qatar se détériore de plus en plus par son comportement.

 

Les qataris ont un comportement plus provocateurs que les saoudiens.

Et pourtant la richesse saoudienne et bien plus importante que celle du Qatar. Mais en général les saoudiens étalent un peu moins leurs richesses. On trouve bien quelques princes saoudiens qui sont excessifs mais alors que la population saoudienne est infiniment plus importante, dans l’ensemble c’est la discrétion qui prévaut.

Comme je le signalais récemment, tous les écrits des qataris ne cessent de mettre en avant leur rôle bien au-delà de la réalité. Chacun se rappelle la polémique engendrée par le ministre des affaires étrangères du Qatar qui avait dit en substance « que chaque qatari valait une nation ». L’émir Tamim n’a pas manqué de préciser dans le discours du 5 novembre que s’il parlait des bons résultats économiques il ne le faisait pas pour « se vanter ». Les communicants qataris ont du mal à passer à cette étape à la quelle aspire le nouvel émir. Plus de productivité et moins d’étalage de la richesse. Il avait employé même le mot de modestie lors de son discours d’intronisation mais là encore Il y a loin de la coupe aux lèvres.