Au Qatar il existe un joker pour faire virer quelqu’un

Il suffit de déposer plainte pour « attitude antimusulmane ».

Il y a quelques mois

Un prof de chimie discutait avec trois élèves pour comprendre pourquoi ils ricanaient.  Les ados (12 ans) n’appréciant pas les propos du prof, se moquèrent de lui en lui disant qu’il avait une tète de Jackie Chan. Le lendemain un de ces élèves, à l’heure du déjeuner, dans la file d’attente, mis une main sur l’épaule du prof et un doigt dans son nez, faisant rire ses copains. Le prof se rebiffe et ne se laisse pas faire. Les trois élèves reculent mais vont porter plainte pour insulte à l’Islam car le prof aurait dit  « que tous les musulmans étaient des terroristes ». L’académie demande au prof de rentrer à son domicile, mais la police ne lui en laisse même pas le temps, en comparution immédiate après la plainte des trois élèves, il  est mis en prison provisoirement. Quelques semaines plus tard grâce à une grande mobilisation et le fait que les élèves reconnaissent avoir menti, le prof est relâché mais il quitte le pays.

Il y a quelques jours

Selon MEDIAPART, le proviseur du lycée Bonaparte de Doha Hafid Adnani, qui dépend du Quai d’Orsay, a été renvoyé en toute hâte vers Paris après avoir été brièvement arrêté pour « attitude antimusulmane ». Une plainte déposée début septembre par la directrice financière du lycée Bonaparte dont il voulait se séparer a fait mouche. L’ambassade de France pour une fois a réagi rapidement ne voulant pas avoir un autre français qui s’joute aux 4 qui sont déjà retenus contre leur gré. M. Hafid Adnani il y a quelques temps avait fait une remontrance à une élève qui portait le voile. L’affaire s’était tassée mais la personne qui a porté plainte savait qu’en utilisant ce joker « attitude antimusulmane » cela marcherait à tous les coups. Dans ce cas la justice est pour le moins expéditive.

 

Il y a un an le lycée Voltaire était dans le collimateur

L’autre joker utilisé par les Qataris ce sont les programmes. Ils ne respectent pas les programmes de notre éducation nationale, même quand comme à Bonaparte le budget est à 100 % français. Ils souhaitent intervenir dans nos programmes. L’affaire avait aussi tourné court et le proviseur prié de quitter le pays.

Décidemment plus rien ne va dans le Royaume du Qatar et il ne fait pas bon être français ou enseigner le français. Heureusement que les autorités Qataries « nous aiment » que se passerait il autrement ?