Qatar salaires trop bas pour les travailleurs Vietnamiens

Alors que les relations économiques se développent entre le Qatar et le Vietnam les bas salaires découragent la venue des travailleurs Vietnamiens au Qatar.

 

Bonnes perspectives économiques entre le Vietnam et le Qatar

Un peu en avance sur la fête du 68 e anniversaire du Vietnam qui aura lieu le 2 septembre, l’ambassadeur du Vietnam a invité quelques personnalités vietnamiennes du Qatar et des responsables de l’administration qatarie.

Lors de cette rencontre rapportée par Gulf Times l’ambassadeur Le Hong Phan a insisté sur les très bonnes relations entre les deux pays. Des échanges économiques important comme l’apport en capital de Qatar Petroleum d’environ 1.5 milliards de dollars sur le projet pétrochimique de Long Son.

Ces échanges portent, sur des importations du Qatar de fruits de mer, câbles et fils électriques, le bois, le rotin et les produits de bambou tissées, des objets en céramique, verre de construction, pièces détachées automobiles, les légumes et les produits électroniques. Le Qatar exporte vers le Vietnam  du gaz liquéfié, des plastiques bruts et des produits chimiques.

Des salariés intéressés mais découragés par les salaires trop bas

En marge de la cérémonie l’ambassadeur a expliqué que le nombre de travailleurs vietnamiens est stable avec une petite augmentation de 100 travailleurs cette année mais les perspectives sont moins bonnes car les salaires sont trop bas. En effet ils peuvent obtenir de bons salaires dans les pays d’Asie du Sud-Est tels que Taiwan, la Corée du Nord et le Japon. En outre il n’y aura pas dans ces pays de problèmes culturels  comme les travailleurs vietnamiens rencontrent au Qatar.

Ceci est dommageable pour le Qatar car les travailleurs vietnamiens notamment dans le bâtiment et travaux publics ont de bonnes compétences. Voici un exemple de plus de ce que je cite régulièrement, le Qatar à terme risque l’asphyxie économique s’il ne revoit pas à la hausse ses salaires et les conditions de travail de ses expatriés.

Gulf-times