The Supreme Council for Economic Affairs and Investment

Nouvelle équipe pour diriger cet organisme d’état qui traite  des questions économiques et financières, de l’énergie et des investissements du Qatar. Stratégie à court terme et Vision à 2030 et analyse du contexte vont être le « job » du Council.

 

Modifications et désignation des membres du Conseil Economique

L’émir a également publié la décision n ° 72/2013 portant modification de certaines dispositions de la décision n ° 37/2001 : La décision prévoit que les deux organismes visés aux articles 7 et 8 désignent leurs représentants au sein du conseil. Par simple décision de l’Emir ils peuvent être changés. La décision n) 72 porte aussi sur la désignation des membres du Conseil suprême pour les affaires économiques et d’investissement (the Supreme Council for Economic Affairs and Investment).

 L’émir est le président du conseil. Les autres membres sont:

1. The Prime Minister and Interior Minister: Vice Chairman.

2. The Minister of Energy and Industry: Member.

3. The Minister of Finance: Member.

4. The Minister of Economy and Trade: Member.

5. The Governor of Qatar Central Bank: Member.

6. The Economic Adviser at the Emiri Diwan: Member.

7. The Representative of Qatar Investment Authority: Member.

8. The Representative of Qatar Development Bank: Member.

 

Quel est le “job” du Supreme Council

Le Supreme Council contrôle si les objectifs fixés dans le cadre de Qatar Vision 2030 sont atteints et apporte les modifications nécessaires. La politique générale est d’investir sur le développement durable pour compenser l’expansion économique basée  sur des industries polluantes. Il va anticiper une baisse des ressources naturelles par la création de ressources durables issues des moyens financiers produits par les hydrocarbures. Ces ressources nouvelles portent sur :

l’éducation pour aller vers une société de la connaissance,

un pôle études et recherches,

sur la  santé,

le sport,

les arts,

les investissements financiers et autres.

Ceci aura comme conséquence une féminisation des emplois et une évolution encore plus importante de la place de la femme au Qatar. L’Etat doit assurer un système financier et une politique monétaire stable. Rééquilibrer la partie privée par rapport au public.  Se donner les moyens et établir les alliances souhaitables pour avoir une sécurité territoriale nationale il doit contribuer au dialogue et à la coexistence entre les cultures ainsi qu’à la sécurité internationale.

Stratégie à court terme

Il y aura une inflexion par rapport au passé, la priorité sera donnée aux affaires intérieures. Sur deux dossiers en particulier il y a eu clarification. Les dossiers tourisme et sports utiliseront d’importants capitaux. Le gouvernement prévoit de dépenser 130 milliards USD en préparation de la Coupe du Monde 2022, 35 milliards de dollars qui seront consacrés à la construction d’un réseau de métro de chemin de fer, un nouveau port, routes à voies multiples, et neuf nouveaux stades climatisés. Selon un rapport Qatari publié en avril dernier, les investissements directs des installations et des infrastructures liés aux préparatifs pour accueillir la finale de la Coupe du monde ont atteint près de 80 milliards de dollars, en plus des 20 milliards de dollars pour le développement du secteur du tourisme au Qatar.

 

L’Emir Tamim se cale dans son rôle

En laissant le premier ministre monter en charge avec les deux objectifs « discipline et réussite », l’Emir Tamim prend  le recul et la réflexion nécessaires sur les événements. Il travaille avec sa mère, son père et quelques experts de niveau international pour ajuster sa ligne. Il devra parler régulièrement aux habitants du Qatar pour montrer ce qui a été fait et ce qu’il reste à faire. Il se prépare une grosse tempête sur le moyen orient si les difficultés liées à la Syrie et à l’Egypte ne se règlent pas. Il y aura besoin d’un premier ministre qui tient ses troupes…