Mohamed Jaham al Kuwari ambassadeur en France.

En poste depuis 2003 il est depuis deux ans beaucoup plus sur le devant de la scène française. Il fait le maximum pour donner une bonne image du Qatar mais il a du travail, le Qatar est devenu un enjeu politique. Il fait partie des deux ambassadeurs les plus brillants du Qatar.

 

Mohamed Jaham al Kuwari au devant de la scène

En poste depuis 2003, il a passé quelques années de tranquillité pour faire un travail de fond. Depuis deux ans il combat le Qatar bashing avec énergie. Tout se passait bien jusqu’au « fameux fonds d’investissement pour les banlieues » Interviewé récemment voilà ce qu’il en pense. « Ce fonds n’est pas pour la banlieue, mais pour les PME. Le Qatar ne s’occupe pas de la politique des banlieues, qui est une affaire intérieure. C’est un groupe d’élus (l’Aneld, l’Association nationale des élus locaux pour la diversité) qui nous a contactés pour solliciter nos financements. Après un voyage au Qatar, l’émir a décidé la création d’un fonds d’investissement professionnel et économique. Ce n’est pas du mécénat ni de la charité. C’est un investissement international sur le long terme. »

Les choses sont claires mais «certains  politiques » français en ont fait un enjeu et cela s’est terminé par « une islamisation des banlieues par le Qatar ». L’ambassadeur ne l’avait pas vu venir. On lui reproche aussi une attention particulière pour Nicolas Sarkozy lorsqu’il était au pouvoir. Il fait partie de ceux qui connaissent Chadia CLOT, celle qui gère les affaires de l’émir Hamad en France.

 

Ce qu’il faut retenir

Né le 20 mai 1958, parle l’arabe, l’anglais, l’espagnol et le français. Diplômé de l’université de Portland Oregon USA et de l’Institut des Etudes Internationales de Madrid.

A son actif, entre autres, l’investissement du Qatar sur Le Prix de l’Arc de Triomphe. Le prix Richesse dans la Diversité créé en 2011, il récompense les chefs d’entreprises et responsables associatifs issus de la diversité. Jusqu’à maintenant, ce prix a déjà été décerné à une cinquantaine d’entrepreneurs, localisés sur une vingtaine d’agglomérations françaises.