Qatar nouveau maître du monde sur BFMTV

A la question le Qatar nouveau maître du monde, les invités répondent non !

Une émission de BFMTV : Les décodeurs de l’eco.

Animée par Fabrice Lundy  avec comme  invités :

Christian Chesnot, journaliste co-auteur de « Qatar les secrets du coffre-fort »

Pascal Perri, économiste,

Olivier Lecomte, professeur de Finances à Centrale Paris,

François Arpels, Managing Director de la banque d’affaires Bryan Garnier & Co,

Guillaume Cerutti, Président Directeur Général de Sotheby’s France,

Benaouda Abdeddaïm, sur BFM Business.

 Pourquoi cette crainte ?

A la question le Qatar nouveau maître du monde, les invités répondent non. A l’évidence, il a réussi à exister ce qui est bien pour sa propre sécurité. Le Qatar est un petit Etat dont le PIB total ne dépasse pas globalement celui de la Grèce et sa population est l’équivalent d’une grosse ville française de province (290 000 habitants). Cela devrait nous interroger sur la vision que nous avons de notre propre avenir, les 100 milliards d’investissements dont il dispose ne représentent même pas la moitié des sommes que nous avons en France sur les livrets A. Ce qui nous différencie, c’est la prise de risque et la rapidité de décision. Ils ont une véritable stratégie en matière d’investissement qui représente une goutte d’eau dans le global d’un pays comme la France.

Le Qatar veut se différencier des autres pays du Golfe

Il  a bien compris la notion de mondialisation notamment dans le sport qui peut être une ressource mais aussi qui décline des valeurs renforçant l’image du Qatar. L’éducation, l’art sont deux autres grands pôles sur lesquels le Qatar investit. Il y a quarante ans, il aurait pu être envahi par un de ses puissants voisins sans que le monde bouge, aujourd’hui il a gagné une bonne partie de sa sécurité car il est connu par tous les pays du globe.

Le Qatar a un vrai problème de communication

Il aide, il investit et pourtant dans certains pays il est un repoussoir. L’exemple des banlieues françaises est remarquable puisqu’il n’a pas été compris. L’objectif était « aider quelques PME à créer des activités qui génèrent de l’emploi pour améliorer le sort des personnes habitant en banlieue ». Le manque d’expression des dirigeants du pays, la manie de sortir le carnet de chèques pensant pouvoir tout régler par cela, génèrent des fantasmes sans fin qui leur portent préjudice. Ce pays doit progresser rapidement sur la liberté d’expression, une justice équitable et sur une amélioration sensible des conditions de vie au travail des salariés qui vivent sur son territoire et qui représentent à ce jour 9 fois la population Qatari.

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