L’Equateur demande au Qatar d’investir chez lui.

Créer une passerelle touristique entre le Qatar et l’Equateur ainsi qu’un pôle universitaire. Ce sont quelques uns des 9 accords signés entre les deux pays.

L’Equateur est au bout de la terre

Et pourtant, Quito (Équateur) et Doha (Qatar) se trouvent à une distance de 14 000 kilomètres l’une de l’autre, avec un trajet par avion d’au moins 20 h, ce n’est une passerelle qu’il faut mais un immense pont. L’Equateur est un des leaders du tourisme durable en Amérique latine et surtout un des 17 mégadivers . Le ministre du Tourisme Freddy Ehlers précisait qu’en plus de la biodiversité il y avait au moins  800 sources chaudes volcaniques naturelles, certaines ayant une température de jusqu’à 70C.  » L’Equateur détient le plus grand investissement public en Amérique latine, qui se traduit en ports, génération d’énergie, éducation, santé, science et technologie », a affirmé le chef de l’Etat Rafael Correa, expliquant que la stabilité politique et la croissance macroéconomique qu’enregistre le pays actuellement offraient des opportunités indépassables aux investisseurs étrangers.

L’Equateur est en demande d’investissements

Le chancelier Ricardo Patiño et le ministre des Finances du Qatar Yusef Hussein Kamal ont signé 9 accords de caractère politique et commerciaux. Il en ressort notamment une demande de construction d’une ville de la connaissance, Yachay,  autour d’un pôle universitaire et pouvoir bénéficier de la connaissance en la matière du Qatar, Education City . Ces investissements communs pourraient permettre un échange de bourses universitaires pour les étudiants des deux pays. Voila un pays de plus qui sollicite le Qatar !