Le président américain affirme que l’Iran et Israël ont accepté une trêve. Pourtant, les affrontements continuent.
Cette cacophonie soulève de nombreuses interrogations
La déclaration de Donald Trump ce mardi matin avait tout d’un événement majeur : un cessez-le-feu « complet et total » entre l’Iran et Israël, selon lui, devait entrer en vigueur en deux temps. D’abord l’arrêt des frappes iraniennes, suivi, douze heures plus tard, de la fin des opérations israéliennes. Une annonce censée marquer un tournant vers la désescalade.
Mais très vite, le contraste avec les faits a jeté le trouble. Alors que Trump saluait un « accord historique » sur ses réseaux, les sirènes d’alerte résonnaient encore dans le nord d’Israël et des explosions étaient rapportées à Téhéran. L’Iran a démenti avoir signé un quelconque accord officiel, ajoutant qu’un arrêt de ses opérations dépendrait d’un retrait israélien.
De son côté, Israël reste silencieux sur la version présentée par Trump, poursuivant ses frappes tout en laissant entendre qu’aucune médiation américaine ne les engageait directement.
Trump agit-il en médiateur improvisé ou tente-t-il de reprendre la main sur le dossier proche-oriental dans un contexte électoral tendu ? Quelle est la marge de manœuvre réelle de Washington dans un conflit aussi polarisé ?
Une chose est sûre : la situation reste confuse, et les espoirs d’un cessez-le-feu durable semblent fragiles tant que la parole des armes continue de dominer celle des négociateurs.