EDF, prévisions financières pour 2022, le grand plongeon

L’estimation de l’impact de la baisse de production sur l’EBITDA du Groupe pour 2022 a été évaluée à environ – 32 Mds€.

Communiqué de presse EDF du 27 octobre 2022

La production nucléaire en France pendant les 9 premiers mois s’établit à 209,2 TWh, soit 59 TWh de moins qu’à la même période en 2021. Cette baisse s’explique par une moindre disponibilité du parc nucléaire en raison principalement des contrôles et réparations réalisés sur les circuits des réacteurs suite à la découverte d’indications de corrosion sous contrainte, malgré de moindres fortuits et une optimisation du planning de production.

Sur la base de l’estimation de production nucléaire en France pour 2022 dans le bas de la fourchette 280-300 TWh et des prix à terme 2022 au 7 octobre 2022, l’estimation de l’impact de la baisse de production sur l’EBITDA du Groupe pour 2022 a été évaluée à environ – 32 Mds€ (1) . Le Groupe a connu des mouvements sociaux en France en octobre dont l’impact est à l’étude.

La production hydraulique en France s’élève à 24,9 TWh (2) . La baisse de 8,6 TWh par rapport à 2021 s’explique par une hydraulicité historiquement faible.

Au Royaume-Uni, la production nucléaire s’établit à 33,2 TWh, en hausse de 2,7 TWh par rapport à 2021 (malgré les fermetures de Hunterston B en janvier et de Hinkley Point B en août) du fait d’une bonne disponibilité du parc et d’un programme de maintenance moins chargé qu’en 2021.

La production renouvelable du Groupe (hors hydraulique) s’élève à 18 TWh, soit une hausse de 2,8 TWh par rapport à la même période en 2021. Cette évolution s’explique par la mise en service de nouvelles capacités en 2021, et pendant les neuf premiers mois de l’année 2022 pour 1,4 GW bruts. Ainsi, à fin septembre, le Groupe dispose de 13,2 GW nets de capacités renouvelables installées et de 7,5 GW bruts en construction (hors hydraulique).

En Belgique, le développement éolien se poursuit avec une capacité nette installée de 603 MW (3) à fin septembre 2022.

L’intensité carbone s’élève à 50 gCO2/kWh, soit + 3 gCO2/kWh versus septembre 2021, en raison de la baisse de la production nucléaire et hydraulique.

Notes

(1) Cf. communiqué de presse du 15 septembre 2022 où l’impact avait été estimé à -29 Mds€.

(2) Production hydraulique hors activité insulaire avant déduction de la consommation du pompage. La production hydraulique totale cumulée nette de la consommation du pompage représente 19,8 TWh sur les 9 premiers mois de 2022 (29,7 TWh sur les 9 premiers mois de 2021).

(3) Capacité nette aux bornes de Luminus.

Le communiqué dans son intégralité