Qatar, qui en parlera à partir de janvier 2023 ?

Il y a quelques années le Qatar pouvait encore attirer quelques travailleurs cherchant à s’enrichir, in fine le constat est tout autre, peu d’élus et beaucoup de mésaventures.

“L’illusion seule est aisée. La vérité est toujours difficile !”

Une citation de l’écrivain indien Rabindranàth Thakur, dit Tagore. Né à Calcutta le 7 Mai 1861, poète, romancier, dramaturge et philosophe de langues bengali et anglaise.

Les travailleurs indiens sont l’ossature du Qatar depuis des décennies, ils représentent un quart de la population. Globalement les expatriés, habituellement,  sont un peu moins de 90 % de la population. Le nombre total des qataris quant à lui est d’environ 320 000.

Nous sommes désormais à quelques semaines de la Coupe 2022 de la FIFA qui est organisée au Qatar du 20 novembre au 18 décembre 2022. Elle fut attribuée le 2 décembre 2010 à Zurich par la FIFA.

Bien loin des polémiques de toutes sortes, souvent fondées, les qataris et surtout les expatriés se préparent à cette partie finale qui verra des supporters de la terre entière défiler dans ce minuscule pays. Le travail accompli par les expatriés mérite l’attention de ceux qui aiment le football. Boycotter cette Coupe 2022 au Qatar serait ignorer le sang et la sueur des travailleurs, souvent asiatiques ou africains, qui parfois l’ont payé de leur vie. 

Les africains ont payé un lourd tribut, question qui étaient les encadrants ?

Cette tentative de boycott sera exploitée. Elle vient nourrir une fois de plus, le mépris des occidentaux envers le reste du monde.

Il y a quelques années le Qatar pouvait encore attirer quelques travailleurs cherchant à s’enrichir, in fine le constat est tout autre, peu d’élus et beaucoup de mésaventures. On peut en particulier s’interroger sur l’encadrement des travailleurs qui ont contribué à créer toutes les infrastructures nécessaires pour cette Coupe du monde de football. Ces encadrants, souvent européens, plus largement occidentaux, ont tout autant de sang sur leurs mains que les qataris et cela ne dérange personne, simple histoire de fric.

Dépassons ces polémiques qui bientôt tomberons dans l’oubli comme : « Libération » révèle une affaire « explosive » citant le Qatar et Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG.

La question qui se pose est simple, qui parlera du Qatar à partir de janvier 2023 ?

  • Ceux qui rêvent d’un destin extra ordinaire pour ce petit pays !
  • L’émir et son entourage qui parfois joue un rôle de médiateur comme pour l’évacuation des occidentaux de l’Afghanistan.
  • Et aussi des écrivains qui créent peut être quelques illusions, comme le livre à paraître : « L’empire du Qatar, le nouveau maitre du jeu ? » par Raphaël Le Magoariec et Nabil Ennarsi que nos lecteurs connaissent bien.

Je pense à cet instant à une citation de l’écrivain indien Rabindranàth Thakur, dit Tagore : “L’illusion seule est aisée. La vérité est toujours difficile !”