Doha, Ankara, Téhéran et parfois Moscou

Les qataris ont la faculté de jouer double, triple et quadruple jeu pour sauvegarder leurs intérêts.

Les Emirats arabes unis ne sont pas dupes, les saoudiens non plus

Les circonstances ont voulu que les saoudiens renoncent à leur boycott contre le Qatar, entrainant avec eux les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l’Egypte.

Sur le fond pourtant rien n’a changé, les 13 demandes des boycotteurs du 5 juin 2017 n’ont reçu aucune réponse sérieuse. Pire les turcs sont bien plus présents au Qatar qu’en juin 2017.

Les Etats Unis ont voulu un instant isoler l’Iran et pousser à la réconciliation mais pour Doha et Ankara il n’est pas question de rompre l’axe informel avec Téhéran auquel s’ajoute parfois Moscou.

Les qataris ont la faculté de jouer double, triple et quadruple jeu pour sauvegarder leurs intérêts. Les Emirats arabes unis ne sont pas dupes, les saoudiens non plus, chacun veut sauver la face, sur un accord bâti sur du sable.

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L’axe Ankara, Doha, Téhéran, Moscou se reforme en Syrie – Worldnewsmedias.com