Macron se risque à désigner les frères musulmans

La phrase choc du président Macron « … au nom de dérive de l’islam souvent dans la mouvance salafiste ou frériste sont aussi aujourd’hui des gens qui prédiquent contre la République. »

Macron veut sont islam de France, on peut toujours rêver.

Voici un extrait du discours prononcé à Mulhouse le 18 février 2020 et qui désigne pour la première fois « les fréristes » comme des gens qui prédiquent contre la République.

… « Nous allons progressivement sortir de ce dispositif. Aujourd’hui on a, je le disais, 300 imams détachés qui sont envoyés en France chaque année. Ceux qui sont arrivés en 2020 seront la dernière génération avec ce volume, et nous allons progressivement sortir, c’est à dire ne plus en faire venir de nouveaux et laisser la période de présence des derniers imams détachés se poursuivre jusqu’à son terme, avec là aussi un dialogue, une amélioration des conditions.

En parallèle de ça, ce que nous devons faire et ce que nous allons faire, c’est, je vais y revenir dans un instant, former des imams en France pour qu’ils puissent maîtriser la langue et les lois de la République.

Nous allons ainsi progressivement mettre fin au système des imams détachés, et là aussi, de manière progressive, aux psalmodieurs qui sont accueillis spécifiquement chaque année lors du ramadan. Il y en a environ 300.

Cette sortie de ce qu’on appelle l’islam consulaire est, elle aussi, extrêmement importante pour pouvoir réduire ces influences étrangères et, là aussi, permettre de s’assurer que chacune et chacun respecte pleinement les lois de la République dans un cadre qui est connu de tous.

Pour ce faire et pour répondre à ce défi, il faut évidemment, comme je le disais, que nous ayons des imams qui soient formés en France, respectueux des lois de la République et une structuration, ce qu’on appelle l’imamat, parce que l’une des grandes difficultés que nous avons, c’est dans beaucoup de quartiers avec des prédicateurs qui n’ont aucune formation, qui ne viennent pas d’Algérie, du Maroc ou de la Turquie, qui sont parfois autoproclamés et qui, bien souvent d’ailleurs, au nom de dérive de l’islam souvent dans la mouvance salafiste ou frériste sont aussi aujourd’hui des gens qui prédiquent contre la République. »

L’intervention du président Macron, en s’immisçant dans une religion, se situe- t-elle encore dans le cadre de laïcité ? Vouloir un islam de France demanderait des moyens considérables et une volonté politique que ni Macron ni le gouvernement n’ont réellement.

Probablement au-delà du discours et quelques actions ponctuelles, il ne se passera rien comme d’habitude !