Impact du Coronavirus sur l’économe chinoise et mondiale

La directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva indique que l’institution surveille en temps réel l’économie chinoise qui subit l’épidémie du nouveau coronavirus. Ce vendredi Wall Street termine en baisse

Un premier trimestre 2020 moins bon que prévu pour l’économie mondiale

Wall Street a terminé en forte baisse vendredi à l’issue de la dernière séance de janvier, sur fond de préoccupations grandissantes autour du coronavirus chinois. L’indice vedette de la Bourse new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a perdu 2,09%, à 28.256,03 points. Le Nasdaq a cédé 1,59%, à 9.150,94 points, et le S&P 500 1,77%, à 3.225,52 points.

Le Coronavirus s’étant maintenant propagé dans plus d’une dizaine de pays, le directeur de l’OMS Tedros Ghebreyesus a finalement déclaré un état d’urgence internationale. L’OMS craint en effet que le virus se propage vers des pays qui ne disposent pas d’un système de santé assez développé pour lutter contre la maladie et empêcher sa propagation.

Si personne ne peut sérieusement prévoir l’avenir concernant l’impact du coronavirus sur l’économie mondiale et en particulier chinoise, tout porte à croire que le doute s’installe pour certains décideurs. Sur le mois de janvier le cours du Brent a varié de 11.89 % avec un sommet à 71.75 dollars et un cours dégringolant au plus bas à 57.71 dollars.

La Chine qui tire l’économie mondiale se demande combien de temps va durer cette épidémie et quelle sera son ampleur ? Déjà les secteurs du tourisme et de l’industrie souffrent.

Lors d’une conférence de presse la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva indiquait : « Si les chaînes d’approvisionnement mondiales étaient systématiquement affectées ou si les marchés financiers mondiaux étaient considérablement touchés par une incertitude croissante, alors évidemment, l’impact serait plus important ». L’institution surveille en temps réel l’économie chinoise.

Le nouveau coronavirus aura des conséquences négatives sur l’économie mondiale au premier trimestre, mais il est trop tôt pour les mesurer, a déclaré jeudi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva.