Les Gilets jaunes créent la surprise à Matignon

Edouard Philippe, le premier ministre, est bien seul cet après-midi à Matignon puisque uniquement un Gilet jaune est resté avec lui pour discuter, l’autre Jason Herbert a quitté la réunion vu que la séance n’a pas pu être filmée et diffusée en direct.

Une délégation d’un seul Gilet jaune

Jason Herbert un des membres de l’ancienne délégation est venu à Matignon espérant discuter avec Edouard Philippe, le premier ministre. Or, il a demandé que cette rencontre soit filmée et diffusée en direct. Devant le refus d’Edouard Philippe, le gilet jaune, Jason Herbert, a quitté Matignon après une courte déclaration. Il indiquait aux journalistes présents sur les lieux qu’un autre gilet jaune discutait actuellement avec le Premier Ministre, préférant pour l’instant garder l’anonymat.

Jason Herbert expliquait qu’il avait subi des menaces, confirmant ainsi une certaine radicalisation d’une partie des gilets jaunes.
Deux questions se posent :
Les propos de Macron, hier soir, depuis l’Argentine où il est en visite dans le cadre du G20, affirmant qu’il ne reculerait pas, ont-ils saboté la rencontre de Matignon ?
Ou, les gilets jaunes ont choisi une stratégie du durcissement à la veille de l’acte 3 avec les manifestations du 1er décembre 2018 et ils attendent un premier geste.

La rencontre entre le Premier ministre et le gilet jaune anonyme vient se terminer après une heure de discussion. Le gilet jaune est parti discrètement par une porte dérobée.

Le Premier Ministre a jugé utile cette discussion et a indiqué que sa porte restait ouverte à une délégation des gilets jaunes.

L’image que donnent les Gilets jaunes cet après midi n’est pas reluisante. Les mots de menaces ont été prononcés par Jason Herbert ce qui montre un envers du décor chez les Gilets jaunes radicalisé. Le peuple français pourrait mal vivre cette forme de démocratie sous la menace au sein des Gilets jaunes quant au terme « fraternité mis en avant, là il en prend un coup ».