Doha, 23 février 2018, le poison du double langage

La duplicité du Qatar finit par fatiguer même les habitants de Gaza.

La politique du chéquier à ses limites

Lors d’une récente venue d’un haut responsable qatari à Gaza, celui-ci a été conspué par quelques palestiniens, il a fallu la protection du service d’ordre du Hamas pour que le calme revienne.

Il est clair que les propos régulier du Qatar indiquant qu’il ne soutient pas directement le Hamas montrent à quel point ce pays pratique un double langage et cela commence à agacer la population de Gaza.

Certes le Qatar sort régulièrement son chéquier pour aider Gaza et parfois l’ensemble de la Palestine mais ses relations avec Israël, soit directement soit indirectement, créent un véritable rejet de la part de certains habitants de Gaza qui souffrent d’un vrai blocus depuis trop longtemps.

Il faut dire que pour faire taire Donald Trump, le président américain qui considère le Qatar comme un financier du terrorisme, il a fallu donner des gages. Prendre de la distance avec le Hamas, du moins en apparence et se rapprocher d’Israël. La filiale propagandiste du Qatar, Al Jazeera, qui récemment a invité un officier de Tsahal est à l’image de son actionnaire qatarien. Tantôt elle est menacée d’expulsion d’Israël tantôt elle tend une perche à des responsables israéliens.

La politique du chéquier à ses limites et le double langage est un véritable poison à terme.