Le Qatar peut devenir un piège mortel en cas de perte d’emploi

Plusieurs personnes se seraient donné la mort au Qatar après la perte de leur emploi et l’impossibilité de rembourser leurs dettes. En effet on ne peut quitter ce pays ni trouver un autre emploi si on n’a pas remboursé ce qui est dû.

 

La stupidité mortelle du système Kafala

Le non-paiement d’une dette ou un ou plusieurs chèques sans provisions sont des infractions criminelles au Qatar qui peuvent entraîner une interdiction de quitter le territoire et ou une peine de prison.

Le Qatar peut se transformer en piège, quelque fois mortel, notamment en cas de perte d’emploi, or le Qatar restructure fortement en ce moment. Plusieurs personnes se seraient donné la mort au Qatar après la perte de leur travail et l’impossibilité de rembourser leurs dettes selon le média Doha News.

En effet on ne peut quitter ce pays ni trouver un autre emploi si on n’a pas remboursé ce qui est dû. Le pouvoir lié au système du Kafala est énorme et particulièrement stupide. En effet, chaque expatrié dépend d’un « kafil » véritable tuteur pour tous les actes importants de la vie, in fine c’est celui-ci qui sera poursuivi si l’expatrié part sans payer ses dettes. Dès lors, ce tuteur pour se protéger, ne donnera son quitus pour quitter le territoire que si l’expatrié n’a aucune dette en cours au Qatar. Situation diabolique en cas de perte d’emploi, car comment rembourser une dette importante si on n’a plus d’emploi. Le Qatar peut se transformer en un piège quelque fois mortel.

Plusieurs personnes se seraient donné la mort au Qatar après la perte de leur emploi et l’impossibilité de rembourser leurs dettes. Pour plus d’information, voir l’excellent article de Doha News sur ce sujet.

Apparemment la vie d’un homme au Qatar ne pèse pas très lourd face à l’argent. Les pouvoirs publics se grandiraient en modifiant cette loi qui est aussi en vigueur dans d’autres pays du Golfe.